« Nos objectifs climatiques sont ambitieux, c’est pourquoi nous avons besoin du nucléaire »

Le 17 novembre dernier, sur les ondes de la RTS, Pauline Blanc a défendu l’initiative « Stop au blackout » avec brio contre une représentante des Jeunes Verts et rappelle ainsi l’attachement de la jeune génération à la préservation du climat et à la sécurité de l’approvisionnement en électricité.

Faut-il relancer le nucléaire en Suisse ? C’est pour débattre de cette question que l’émission de Forum (RTS Radio) a invité Pauline Blanc, présidente des Jeunes Libéraux-Radicaux Vaud et membre du comité d’initiative « Stop au blackout » et Angela Zimmermann, représentante des Jeunes Verts vaudois. Convaincante et précise, Pauline Blanc, a rappelé que les objectifs climatiques de la Suisse étaient ambitieux et qu’en plus des énergies renouvelables, il fallait lever les interdictions actuelles contre la recherche et l’exploitation de l’énergie nucléaire.

« Nous aurons besoin de 25% à 40% d’électricité en plus d’ici 2050 », a directement souligné Pauline Blanc lors de son intervention. Durant toute l’émission, elle a su rappeler la pertinence d’un approvisionnement en électricité sûr avec clarté et pragmatisme. Inversement, la représentante des Jeunes Verts, Angela Zimmermann, a été brouillonne et son propos était ponctué de nombreuses onomatopées. Cette dernière s’est systématiquement réfugiée derrière des assertions et des postures politiques opposées au nucléaire. « Plutôt que d’être dans le dogmatisme, ne pourrait-on pas donner sa chance aux recherches sur le nucléaire ? », a demandé en substance le présentateur de l’émission à Angela Zimmermann. Après une brève contorsion, acculée par ses postures, elle a finalement répondu qu’elle ne voyait pas pourquoi il fallait envisager des recherches sur le nucléaire, vu qu’on va s’en passer. On a connu des universitaires plus soucieux de défendre la recherche et l’innovation qu’Angela Zimmermann.

Sauver le climat et garantir la sécurité de l’approvisionnement

Finalement, ce débat aura permis de mettre en relief un discours clair et précis en faveur d’une solution pragmatique pour garantir la sécurité de l’approvisionnement et la protection du climat dans une Suisse toujours plus peuplée, plus numérisée et plus électrifiée en face duquel le dogmatisme idéologique n’a pu opposer que des assertions et des postures censées masquer la véritable conséquence de cette cécité politique : la décroissance et la régression.

Afin de préserver le climat et de garantir l’approvisionnement en énergie de la Suisse, signez et faites signer l’initiative « Stop au blackout ».

Pauline Blanc: « Nous aurons besoin de 25% à 40% d’électricité en plus d’ici 2050 »