L’essentiel sur l’approvisionnement en électricité en Suisse

La fiabilité de l'approvisionnement électrique est une priorité absolue.

Un approvisionnement électrique sûr et fiable est une condition préalable essentielle à la cohésion sociale, à la réussite économique et à la stabilité politique de la Suisse. Opinion largement partagée selon un sondage réalisé par l’agence gfs.bern pour le compte de l’Association des producteurs d’électricité AES en 2025  . Aujourd’hui, l’électricité est indispensable à la vie quotidienne. La stabilité de l’approvisionnement électrique est un des piliers de la sécurité nationale.

Peut-il y avoir une pénurie d'électricité?
Graphique : Office fédéral de la protection de la population OFPP

La pénurie d'électricité comme risque majeur

Parmi tous les risques envisageables, une pénurie d’électricité est à la fois le plus nuisible et le plus vraisemblable, selon l’Office fédéral de la protection de la population (OFPP/OFSP).

Stromnetz-waage, Frewquenznetz-waage, Frequenznetz
Eigene Darstellung

La fréquence du réseau

La fréquence du réseau, qui est exactement de 50 hertz, est la colonne vertébrale invisible de notre système électrique. Cette fréquence doit rester stable pour de multiples raisons:

Technique: la fréquence du réseau est en quelque sorte l’organe sensoriel de la stabilité du réseau. Si trop d’énergie est injectée, cette fréquence augmente et déclenche une correction. Au contraire, si l’injection d’énergie est insuffisante, la fréquence diminue et l’alimentation en énergie électrique doit augmenter. Ce sont les consommateurs d’électricité qui contrôlent les centrales électriques + et gardent la fréquence entre 49,8 Hz et 50,2 Hz.  Si ces seuils sont franchis, des circuits de protection se déclenchent afin de ne pas endommager les centrales électriques, les lignes et les appareils.

Mesure du temps : Des millions de montres se basent sur la fréquence du réseau. Si celle-ci est trop élevée, elles avancent ; si elle est trop basse, elles retardent.

Die Hauptverbraucher von Strom sind Industrie, Gewerbe
VSE / Eigene Darstellung

Consommation d'électricité par secteur

Les principaux consommateurs d’électricité sont l’industrie, le commerce et les services avec environ 55 %. Les ménages en consomment un tiers, et les transports près de 10 % – tendance à la hausse. Les CFF, les transports publics et la progression de l’électromobilité y contribuent particulièrement.

Strommix 2024
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Le mix électrique suisse

La production d’électricité en Suisse repose sur une part exceptionnellement élevée de sources capables d’assurer la charge de base : environ 60 % proviennent de l’énergie hydraulique – alimentée par la topographie des Alpes – et environ 35 % de l’énergie nucléaire. Ce mix garantit non seulement une production d’électricité sans CO₂, mais aussi un approvisionnement stable.

La Suisse combine ainsi sécurité d’approvisionnement, protection du climat et production à un niveau élevé. Cependant, cet équilibre est menacé par l’immobilisme politique et une stratégie qui veut se passer d’un des piliers centraux, soit l’énergie nucléaire.

énergie hydraulique

L’énergie hydraulique en Suisse

Depuis des siècles, l’eau actionne scieries et moulins. Depuis plus de 120 ans, l’eau produit de l’électricité en Suisse. Elle transforme l’énergie potentielle en énergie rotative à l’aide de turbines, qui génèrent de l’électricité via des générateurs.

Il existe trois types de centrales hydroélectriques:

Les centrales au fil de l’eau
Elles fonctionnent avec une faible hauteur de chute et avec de grandes quantités d’eau. Leur rendement dépend fortement des conditions météorologiques et des saisons. En Suisse, les réserves sont pratiquement épuisées.

Centrales de pompage-turbinage
L’eau est pompée vers le haut en cas de surplus d’électricité et turbinée en cas de besoin. Le rendement se situe entre 65 et 80 %.

Le rendement des centrales hydroélectriques, d’environ 85 %, est généralement deux fois plus élevé que celui des centrales fossiles au charbon, au pétrole ou au gaz. Les centrales hydroélectriques représentent ainsi la forme de production d’électricité la plus efficace. En Suisse, elles produisent 37 TWh d’électricité par an, dont 45 % durant le semestre d’hiver, particulièrement intensif en énergie.

Les centrales au fil de l’eau produisent de l’électricité à un prix compris entre 3 et 6 centimes par kilowattheure, les centrales à accumulation entre 5 et 8 centimes. Comparé à d’autres sources renouvelables, ce prix est économiquement attractif, notamment grâce à la grande disponibilité de ces centrales.

Dans le cas des centrales à accumulation par pompage, la rentabilité dépend fortement de la différence entre les prix de l’électricité au moment du pompage et au moment de la reconversion en électricité. Comme ces différences de prix sont difficiles à prévoir, les recettes ne peuvent être estimées qu’à court terme.

Pour le stockage saisonnier, par exemple pour compenser les différences entre l’été et l’hiver, les centrales à accumulation par pompage ne sont ni rentables ni suffisamment dimensionnées.

Les installations photovoltaïques transforment directement la lumière du soleil en électricité. Le rendement des modules modernes atteint aujourd’hui jusqu’à 25 pour cent. La puissance maximale d’une installation est indiquée en kilowatt-crête (kWc) – mesurée dans des conditions idéales.

Dans la vie quotidienne, la puissance réelle est souvent nettement inférieure. Les facteurs d’influence sont :

  • l’angle d’incidence (selon la saison et l’heure de la journée)
  • l’intensité du rayonnement (nuageux, ensoleillé, ombragé)
  • la température des cellules (des températures plus élevées réduisent l’efficacité)

Dans le Plateau suisse, les installations photovoltaïques atteignent en moyenne annuelle environ 9 à 12 pour cent de leur puissance nominale. Par mètre carré, elles fournissent environ 170 kilowattheures d’électricité par an. En été, le rendement est supérieur à 20 pour cent, en hiver d’environ 5 pour cent.

Dans les centrales nucléaires, l’énergie est produite par la fission des noyaux atomiques provoquée par le bombardement de neutrons. Lors de cette réaction en chaîne contrôlée à l’intérieur du réacteur, une petite partie de la masse est transformée en énergie – selon la célèbre formule d’Einstein E=Δm x c2 (Δm = perte de masse lors de la fission nucléaire, c = vitesse de la lumière). La chaleur produite génère de la vapeur d’eau. Celle-ci est conduite sous haute pression vers des turbines à vapeur qui entraînent à leur tour des générateurs électriques, produisant ainsi de l’électricité sans CO2. Comparée aux combustibles conventionnels comme le pétrole, le charbon ou le gaz, la fission nucléaire génère environ 1 million de fois plus d’énergie par kg de combustible (10 GWh/kg). La centrale nucléaire de Gösgen consomme environ 20 tonnes d’uranium par an et en produit environ 8 TWh d’électricité, soit 13 % de l’électricité suisse. Comme les combustibles nucléaires tels que l’uranium peuvent être stockés pendant des années dans un espace réduit, les centrales nucléaires renforcent la sécurité d’approvisionnement d’un pays.
La fission nucléaire produit sans CO2 environ 1 million de fois plus d’énergie par kg de combustible que les combustibles conventionnels tels que le pétrole, le gaz ou le charbon.

Depuis les années 1950, l’énergie nucléaire est utilisée pour produire de l’électricité. Le premier réacteur commercial en Suisse a été mis en service en juillet 1969 (Beznau 1, centrale nucléaire de 2ᵉ génération). Actuellement, environ 430 réacteurs sont en fonctionnement dans 33 pays – ils produisent ensemble environ 10 % de l’électricité mondiale.

Environ 60 autres sont en construction (principalement de génération 3+) et une centaine sont planifiés. Dans le même temps, certaines installations seront mises à l’arrêt dans les années à venir.

Aperçu des centrales nucléaires dans le monde :

  • 419 en exploitation
  • 64 en construction
  • 86 en projet
 

Source : Forum nucléaire Suisse, état au 12.07.2025

Vom Kraftwerk in die Steckdose

Woher der Strom auch kommt – er muss einen Weg vom Kraftwerk zum Kunden finden unabhängig davon, woher der Strom stammt – er muss vom Kraftwerk bis zum Verbraucher transportiert werden. Dafür braucht es das Stromnetz: ein komplexes System aus Leitungen mit vier Spannungsebenen, verbunden durch drei Transformationsebenen.

Wie ist das Stromnetz aufgebaut?

Die Netzebenen

  • Das Hochstspannungsnetz ist 6700 km lang und wird mit einer
    Spannung von 220 und 380 kV betrieben. Hier speisen die grossen
    Wasser- und Kernkraftwerke ein und von hier beziehen die
    Pumpspeicher die Energie zum Pumpen.
  • Das überregionale Verteilnetz hat eine Spannung von 36 bis 220 kV.
    Kleinere Wasserkraftwerke speisen in dieses Netz ein und grössere
    Fabriken beziehen ihren Strom aus diesem Netz.
  • Das Mittelspannungsnetz hat eine Spannung von 1 bis 36 kV.
    Hier speisen Gasturbinen sowie grossere Windkraftwerke ein.
  • Das Niederspannungsnetz (240 Volt bis 1 kV) misst insgesamt
    250 000 km, davon sind fast 220 000 km verkabelt. Aus diesem Netz
    beziehen die Haushalte ihren Strom und neu speisen Solar- und
    Windkraftwerke hier ein.

Seit 2009 ist der Schweizer Strommarkt teilweise liberalisiert. Das bedeutet: Grosse Stromverbraucher – also Unternehmen mit einem Jahresverbrauch über 100 Megawattstunden – dürfen selbst entscheiden, ob sie ihren Strom auf dem freien Markt einkaufen oder in der Grundversorgung bleiben.

Wählen sie den freien Markt, können sie ihren Stromlieferanten frei wählen und von wettbewerbsfähigen Preisen profitieren. In der Schweiz betrifft das rund 35’000 Unternehmen – weniger als 1 % aller Endverbraucher. Davon haben sich etwa 68 % für den freien Markt entschieden.

Alle anderen – also Privathaushalte und kleinere Unternehmen – sind weiterhin an ihren lokalen Stromversorger gebunden. Sie befinden sich in der Grundversorgung und können ihren Anbieter derzeit nicht frei wählen.

Mit dem Stromabkommen wird der Schweizer Strommarkt vollständig geöffnet, aber die Kunden können auch in der Grundversorgung bleiben

Interessant: Obwohl die grosse Mehrheit der Kundinnen und Kunden grundversorgt ist, verbrauchen sie nur rund die Hälfte des gesamten Stroms – die andere Hälfte entfällt auf die wenigen Grossverbraucher.

Die Kosten des Stromnetzes

Die Netzkosten sind ein wichtiger Bestandteil deiner Stromrechnung. Sie entstehen durch den Bau, Betrieb und Unterhalt der Stromnetze – unabhängig davon, wie viel Strom du tatsächlich verbrauchst.

Die Netzkosten umfassen:

  • Kosten vorgelagerter Netzebenen: Zahlungen an übergeordnete Netzbetreiber

  • Kapital- und Betriebskosten der eigenen Netzstufe: z. B. für Unterhalt, Administration, Messung, Rechnungsstellung

  • Abzüge: Weiterverrechnete Kosten an nachgelagerte Ebenen oder direkt in Rechnung gestellte Anschlüsse (z. B. an Grundeigentümer)

Wichtig: Die Netznutzungskosten, die den Endverbrauchern weitergegeben werden, dürfen die effektiv anfallenden Kosten nicht überschreiten.

Zusätzlich werden separat ausgewiesen:

  • Systemdienstleistungen (SDL): Leistungen der nationalen Netzbetreiberin Swissgrid

  • Konzessionsabgaben an Gemeinden

  • Abgaben für den Gewässerschutz und die KEV (Kostendeckende Einspeisevergütung)

Ein Grossteil der Netzkosten sind Fixkosten. Entscheidend ist nicht, wie viel Strom du beziehst – sondern wie viel Leistung jederzeit bereitgestellt werden muss. Denn das Netz muss auch Spitzenlasten jederzeit abdecken können. Das bedeutet: Wer viel Leistung gleichzeitig bezieht, verursacht höhere Kosten.

Unser Glossar – Energie verständlich erklärt

Die Energiewelt ist komplex – mit vielen Fachbegriffen, Abkürzungen und technischen Zusammenhängen. Damit Sie den Überblick behalten, haben wir ein Glossar zusammengestellt.

Gibt es einen Unterschied zwischen Elektrizität und Energie?

In der Schweiz wird nach wie vor überwiegend mit Holz, Heizöl oder Erdgas geheizt. Unsere Fahrzeuge fahren meist mit Benzin oder Diesel. All diese Stoffe nennt man Energieträger – sie speichern Energie, die wir in Wärme oder Bewegung umwandeln können.

Ein besonders vielseitiger Energieträger ist jedoch die Elektrizität: Sie lässt sich für nahezu alle Anwendungen nutzen – zum Heizen und Kühlen, zum Laden von Handys, zum Antrieb von Autos und Zügen. Genau diese universelle Einsetzbarkeit macht Strom so zentral für die Energiezukunft.

Nicht alle Energie ist Elektrizität, aber Elektrizität ist Energie.

Ein Vergleich aus dem Alltag:
Autos haben unterschiedliche Motorleistungen – gemessen in kW oder PS. Ein stärkerer Motor kann mehr Energie auf einmal abrufen. Wie viel Energie (z. B. in Litern Benzin oder kWh) insgesamt benötigt wird, hängt davon ab, wie lange das Auto fährt.

Fährt ein stark motorisiertes Auto eine Stunde lang, verbraucht es mehr Energie als ein sparsames. Bei Kraftwerken ist es genauso: Ein grosses Kraftwerk mit hoher Leistung (z. B. 1’000 kW) produziert in einer Stunde mehr Strom (kWh) als ein kleines mit 100 kW.

Zum merken:
– kW ist die Leistung
– kWh ist die Energiemenge

Die Energiedichte beschreibt, wie viel Energie in einer bestimmten Masse oder in einem bestimmten Volumen gespeichert ist. Sie wird meistens in Kilowattstunden pro Kilogramm (kWh/kg) oder Megajoule pro Liter (MJ/l) angegeben.

Je höher die Energiedichte, desto mehr Energie kann mit weniger Material gespeichert oder transportiert werden. Solarenergie ist wenig dicht.

Uran-235 hat eine extrem hohe Energiedichte: 1 kg enthält so viel Energie wie rund 2.5 Millionen Liter Öl.

Energieträger mit hoher Energiedichte benötigen weniger Platz, verursachen weniger Transportaufwand und erzeugen bei gleichem Nutzen weniger Abfall – ein grosser Vorteil z. B. bei der Kernenergie

Energiedichte spielt auch im Alltag eine Rolle: 100g Schokolade enthält mehr Kalorien als 100g Rüebli.

Der Wirkungsgrad beschreibt, wie effizient eine Maschine oder Anlage Energie in eine andere Form umwandelt – also wie viel der eingesetzten Energie am Ende tatsächlich nutzbar ist.

Bei jeder Energieumwandlung – ob in einem Auto oder bei der Stromerzeugung oder dem Einsammeln des Sonnenlichts– geht ein Teil der Energie verloren, meist als Abwärme. Man bekommt also nicht 100 % der eingesetzten Energie zurück.

Beispiele:
Ein Kohlekraftwerk hat einen Wirkungsgrad von ca. 35 %. Das heisst: Von 100 Einheiten chemischer Energie in der Kohle kommen nur 35 als Strom an – der Rest geht als Abwärme verloren.

  • Ein Verbrennungsmotor nutzt nur etwa 20–25 % der im Benzin gespeicherten Energie für den Antrieb – der Rest heizt über den Kühler und den Auspuff die Umwelt.
  • Ein Gaskombikraftwerk ist effizienter und kommt auf bis zu 63 % Wirkungsgrad.
  • Kernkraftwerke haben einen Wirkungsgrad von etwa 33 % – ähnlich wie Kohlekraftwerke.
  • Photovoltaikanlagen wandeln Sonnenlicht mit ca. 15–23 % Wirkungsgrad in Strom um.
  • Die Fotosynthese in Pflanzen ist besonders ineffizient – mit einem Wirkungsgrad von unter 1 %.
  • Die Fotosynthese in Pflanzen ist besonders ineffizient – mit einem Wirkungsgrad von unter 1 %. Das heisst, alles mit der Vorsilbe «Bio» ist jämmerlich ineffizient gentzte Sonnenenerrgie.

 

Bei thermischen Maschinen, also bei Kraftwerken, die Wärme in mechanische Energie verwandeln, ist der Wirkungsgrad durch das Gesetz von Carnot begrenzt. Der Wirkungsgrad ist um so grösser, je grösser der Temperaturunterschied am Eingang und am Ausgang der Maschine ist. Hochtemperaturreaktoren haben deshalb einen höheren Wirkungsgrad von bis zu 45%.

In Kraftwerken drehen sich schwere Bauteile wie Turbinen und Generatoren. Diese rotierenden Massen wirken wie Schwungräder: Sie speichern Bewegungsenergie und stabilisieren so sekundenschnell die Netzfrequenz, wenn der Stromverbrauch plötzlich schwankt.

Dank ihrer Trägheit verhindern sie, dass die Frequenz bei plötzlichen Laständerungen sofort einbricht – ein entscheidender Beitrag zur Versorgungssicherheit im Stromnetz.

Viele reden über billigen oder teuren Strom. Doch das greift oft zu kurz. Denn Strom hat unterschiedliche Kostenarten.

Produktionskosten:
Das sind die laufenden Kosten für den Betrieb eines Kraftwerks, zum Beispiel für Personal, Wartung und Brennstoff. Solar hat hier fast keine, Gaskraftwerke hingegen schon.

Gestehungskosten (LCOE):
Sie zeigen, was eine Kilowattstunde über die gesamte Lebensdauer einer Anlage kostet – inklusive Bau, Betrieb und Finanzierung. Hier schneidet Solar oft gut ab, allerdings nur bei Sonnenschein.

Systemkosten:
Sie fallen außerhalb des Kraftwerks an, zum Beispiel für Speicher, Reservekraftwerke und den Ausbau der Stromnetze. Erneuerbare Energien benötigen diese Systeme, da sie unregelmäßig Strom liefern.

Vollkosten:
Die Summe aus Gestehungs- und Systemkosten. Sie zeigen, was eine Technologie wirklich kostet, wenn sie das gesamte System zuverlässig mit Strom versorgen soll.

Wer also nur auf die Gestehungskosten schaut, sieht nur die halbe Wahrheit. Entscheidend sind die Vollkosten – und die sehen oft ganz anders aus.

Im deutschen Sprachgebrauch gibt es keinen technischen Unterschied zwischen einem Atomkraftwerk und einem Kernkraftwerk. Beide Begriffe bezeichnen dasselbe: ein Kraftwerk, das mittels Kernspaltung Strom erzeugt.

Der Unterschied liegt ausschliesslich in der Wortwahl:

  • Kernkraftwerk ist der präzisere und sachlichere Begriff. Er wird insbesondere in Fachkreisen und in amtlichen Texten – bevorzugt.
  • Atomkraftwerk ist älter, emotional aufgeladener und stärker von der öffentlichen Debatte der 1970er und 1980er Jahre geprägt. Der Begriff wird häufiger in Medien oder von Atomkraftgegnern verwendet.

Wer neutral oder technisch korrekt kommunizieren will, spricht besser von Kernenergie oder Kernkraftwerke.

L'énergie nucléaire comme principale source d'énergie

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L’énergie nucléaire fait partie des sources d’énergie les plus respectueuses du climat. Selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), elle n’émet en moyenne que 12 grammes de CO₂ par kilowattheure – calculé sur l’ensemble du cycle de vie d’une centrale nucléaire. Cela inclut tout : de l’extraction de l’uranium à l’exploitation, en passant par le démantèlement et le stockage final. Seules l’énergie éolienne et l’hydroélectricité affichent des résultats similaires. Les installations solaires présentent des valeurs nettement plus élevées.

Voici les chiffres de l’Institut Paul Scherrer (PSI) :

  • Énergie éolienne : 8–27 g CO₂/kWh
  • Énergie nucléaire : 10–20 g CO₂/kWh
  • Énergie solaire : 25–69 g CO₂/kWh
  • Hydroélectricité : 5–15 g CO₂/kWh
  • Gaz : 390–400 g CO₂/kWh
  • Charbon : 823–1022 g CO₂/kWh

L’énergie nucléaire est donc quasiment sans émissions – au même niveau que l’éolien et plus propre que le solaire.

Source : Christian Bauer et Stefan Hirschberg (PSI) : « Potentiale, Kosten und Umweltauswirkungen von Stromproduktionsanlagen » (2017)

Es ist ein weitverbreitetes Missverständnis, dass nuklearer Abfall unbrauchbar sei — Abfall eben. Aber Abfall wird überall rezykliert. Ausser in der Nukleartechnik. Da ist Rezyklieren verboten, jedenfalls in der Schweiz. Dabei würde es sich lohnen, denn rund 95 % des „Atommülls“ sind gar kein Abfall, sondern ungenutzter Nuklearbrennstoff. In heutigen Reaktoren wird nur ein Bruchteil des Urans tatsächlich gespalten. Der Rest ist wertvolle Energie, die wir nutzen könnten.

Moderne Reaktoren der Generation IV sind in der Lage, genau diesen scheinbaren Abfall zu verwerten. Russland macht es bereits vor: Der schnelle Reaktor BN-800 nutzt seit 2020 rezykliertes Plutonium und abgereichertes Uran aus abgebrannten Brennstäben und erzeugt damit Strom.

Auch in den USA hat man bis in die 1990er-Jahre solche Reaktoren betrieben.

Les centrales nucléaires nécessitent très peu d’espace. Aucune autre source d’énergie n’utilise aussi peu de surface. Une centrale nucléaire qui produit 8 milliards de kWh par an n’occupe qu’un quart de kilomètre carré.

Pour produire la même quantité d’énergie, il faut 40 kilomètres carrés de panneaux photovoltaïques, soit 160 fois plus de surface.

L’éolien ne fait guère mieux : environ 5000 éoliennes capables de produire 8 milliards de kWh par an nécessitent une surface de 30 kilomètres carrés pour les chantiers. En tenant compte des distances entre elles, cela représente 3000 kilomètres carrés.

Celui qui veut protéger le paysage mise sur l’énergie nucléaire.

Les faits sont clairs : l’énergie nucléaire compte parmi les formes de production d’électricité les plus sûres et les plus propres au monde – au même niveau que l’éolien et le solaire.

Si l’on compare le nombre de décès par térawattheure produit (y compris les accidents et la pollution de l’air), on obtient :

  • Énergie solaire : 0,02–0,04 décès par TWh
  • Énergie éolienne : 0,04 décès par TWh
  • Énergie nucléaire : 0,03–0,07 décès par TWh
  • Hydroélectricité : 1,3 (dus à de rares accidents majeurs tels que des ruptures de barrages)
  • Gaz naturel : ~3
  • Charbon : ~25 (principalement en raison de la pollution atmosphérique)

L’énergie nucléaire est donc aussi sûre que l’éolien et le solaire, et bien plus sûre que les énergies fossiles.

Vérification des faits avancés par les opposants au nucléaire

Das Argument, Kernenergie sei «zu teuer», basiert auf einer unvollständigen Betrachtung der Kosten. Während die reinen Gestehungskosten (LCOE) für Wind- und Solarenergie im Vergleich zu Kernkraftwerken tiefer erscheinen mögen, werden die Systemkosten ignoriert. Diese umfassen die Kosten für Netzausbau, Speicherung und die Bereitstellung von Reservekapazitäten, die bei fluktuierenden erneuerbaren Energien anfallen, um die Versorgungssicherheit zu gewährleisten. Wenn diese Systemkosten in die Berechnung einbezogen werden, wird klar: Kernenergie ist billiger.

Zudem sind die langfristigen Betriebskosten von Kernkraftwerken aufgrund ihrer langen Lebensdauer und hohen Auslastung tief. Die hohen Anfangsinvestitionen amortisieren sich über Jahrzehnte, und die Brennstoffkosten sind im Vergleich zu fossilen Brennstoffen gering und stabil.

Kernenergie und Atomwaffen werden immer wieder verwechselt. Ja, es wird behauptet, AKW seien Atombomben. Das ist vollkommen falsch. Zwar basiert beides auf Kernspaltung, doch zivile Reaktoren liefern kein Material für Waffen. Das Uran darin ist zu schwach angereichert, das entstehende Plutonium technisch unbrauchbar für den Bau von Bomben.

Kernkraftwerke stehen zudem unter lückenloser Kontrolle durch die IAEA (International Atomic Energy Agency). Wer Strom aus Kernkraft erzeugt, wird überwacht. Ein geheimes Waffenprogramm ist unter diesen Bedingungen nicht möglich.

Zuverlässige Stromversorgung durch Kernenergie kann auch helfen, Konflikte zu vermeiden. Wer seine Energie selbst erzeugt, ist unabhängiger und weniger anfällig für Erpressungen.

Weltweit und auch in der Schweiz wird intensiv an sicheren Lösungen für die Endlagerung hochradioaktiver Abfälle gearbeitet. Länder wie Finnland und Schweden sind hier Vorreiter und haben bereits konkrete Tiefenlagerprojekte weit fortgeschritten Stadien.

Finnland hat mit Onkalo das weltweit erste Tiefenlager für hochradioaktive Abfälle. Es dürfte 2025 in Betrieb gehen. Auch in der Schweiz ist die Nationale Genossenschaft für die Lagerung radioaktiver Abfälle (Nagra) seit Jahrzehnten aktiv und hat mit dem Standort Nördlich Lägern einen geologischen Standort für ein Tiefenlager identifiziert, der sich wegen seiner geologischen Eigenschaften besonders gut eignet: Es ist eine fast 100 Meter mächtige, wasserdichte Tonschicht, die seit über 170 Millionen Jahren ungestört ist.

Dabei ist «Endlagerung» nicht die einzige Lösung: 95% des «Abfalls» ist Energie­rohstoff, nämlich Uran, Plutonium und Transurane. Wenn man sie vom eigentlichen Abfall (5% Spaltprodukte) trennt reduziert sich die Lagerzeit auf Tausend Jahre. Dazu braucht es Wiederaufarbeitung und das ist in der Schweiz verboten.

Das Argument, das Abfallproblem sei «ungelöst», ist ein aufgebauschtes Scheinargument.

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